25/10/2011 Rire de soi
Ce soir nous écrivons avec emphase sur un détail de notre physique qui nous chiffonne. Nous allons l'apostropher ce détail et user d'hyperboles pour que le rire s'en prenne aux complexes. Texte de Marie-Pierre Ô, toi, mon bedon, bidon bidonnant, Ma bataille éternelle toujours perdue, Le siège de mes angoisses, de mes tensions, Toujours tu me devances sans vergogne. Je n’aime pas tes rondeurs, mais tu t’incrustes, Faisant fi des séances d’abdominaux, Courses d’endurance et autres séances transpirantes. A certaines époques prégnantes, tu justifiais ta présence. Pointé comme un obus vers l’avant, tu me précédais Et la vie que je portais te remplissait Me transformant en marshmallow moelleux. Venaient ensuite des périodes d’exercices frénétiques Pour te faire perdre ton emprise et ton ampleur. Mais tu te rebellais, farouche, protégeant ton territoire, Ne cédant à contrecœur que quelques centimètres. Tu es mon baromètre, le siège de mes hum...