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Affichage des articles du octobre, 2015

26/10/2015 Pourquoi écrire ?

Complétez ces trois phrases "tremplin" pour répondre à cette question clé !   J’écris parce que ma main souffre de cette agitation... J’écris parce que la vie... J’écris parce que les mots sont des sirènes tentatrices... C'est vous qui choisissez l'ordre dans lequel apparaîtront vos phrases. Texte d'IR J’ai rencontré l’écriture parce que la vie était trop bruyante, ce bruit m’avait rendue muette. J’avais tu les mots pour pouvoir rester digne. Je ne comprenais plus le sens des mots, je ne trouvais plus le fil pour défaire mon histoire et retrouver le bon sens. Au début de cette rencontre je me suis jetée dans l’aplat pour y laisser le rance, la trace, le secret. Cette écriture était illisible, intime, indigeste, mais elle me gardait vivante. Chaque page me déshabillait de la souffrance, chaque ligne allégeait mon cœur lourd. Je trouvais un espace propre à chaque point final d’un feuillet de mes manques. Je maniais l’injure, le mot comme u

18/10/2015 Vers Rhopalique et autres consignes...

Lors de ce dimanche d'écriture, nous avons répondu à trois propositions d'écriture comme nous avons l'habitude de le faire. Proposition 1 : Le jeu de la syllabe imposée ou comment écrire autrement que d'ordinaire ?! Créer du texte à partir d'un telle contrainte peut paraître superficiel et pourtant c'est très formateur ! Texte d'EVELYNE Mimosa le minet minaudait Micheline mitonnait un miroton mijoté Mignon, mielleux, Mimosa miroitait un miracle minimum. A midi, Micheline mit le mirage mirobolant  au mitard. Mimosa, minois miteux, mima le misanthrope. Texte de MISTRALINE A Dinar, Dimitri dispose des diamants du dialecte. En plein dilemme didactyle, il dissèque divers dictionnaires. Dimanche diluvien, dictature du divan, Dimitri divague et disjoncte sur la dialectique. Discours dilués, dialogues dissipés ou diatribes diffamantes sont diffusés sans discontinuer. A sa disposition, de divins dictionnaires di

05/10/2015 Jeu du VIRELANGUE

Propositions : Inventez un virelangue aussi complet que celui-ci : « Tatie, ton thé t’a t’il ôté ta toux disait la tortue au tatou ? Mais pas du tout, dit le tatou, je tousse tant que l’on m’entend, de Tahiti à Tombouctou. » Texte de SUZANNE à partir d'un virelangue de JOELLE La vache ! Un cheval à la chevelure revêche avait chaviré sur le chemin… C’était un soir d’hiver. Une pluie fine et pénétrante tombait depuis l’après-midi. Sur sa carriole le conducteur bien éméché, lâcha les rênes en jurant. Il faut dire que c’était jour de paye et comme à l’accoutumée, il avait bien arrosé celle-ci avec les copains. Le cheval habitué connaissait parfaitement le chemin bordé par la forêt. Frédéric s’était donc assoupi paisiblement. Mais, le chemin détrempé s’était soudain dérobé sous les sabots du cheval, entraînant l’équipage qui s’était renversé. Frédéric se frotta le front frappé par les branches basses de la forêt. Il se  frictionna les mains et frissonna dans la