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Affichage des articles du février, 2009

20/02/09 RENÉ CHAR

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Et si nous marchions sur les traces de René Char ? Commune présence Tu es pressé d'écrire, Comme si tu étais en retard sur la vie. S'il en est ainsi fais cortège à tes sources. Hâte-toi. Hâte-toi de transmettre Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance. Effectivement tu es en retard sur la vie, La vie inexprimable, La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t'unir, Celle qui t'est refusée chaque jour par les êtres et par les choses, Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés Au bout de combats sans merci. Hors d'elle, tout n'est qu'agonie soumise, fin grossière. Si tu rencontres la mort durant ton labeur, Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride, En t'inclinant. Si tu veux rire, Offre ta soumission, Jamais tes armes. Tu as été créé pour des moments peu communs. Modifie-toi, disparais sans regret Au gré de la rigueur suave. Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit Sans

10/02/09 Réussite

Quelques images alignées... L'esprit vacille tel un funambule... Mais les textes se tissent au fil du hasard. Texte d' Anne-Sophie Série d’images J’étais assise à une table, seule, sans heure, sans cette trotteuse qui houspille mes jours et mes nuits, j’attendais, là, libre de toute contrainte, que cette assiette de noix de St Jacques viennent enfin me retrouver et se laisser déguster. Dans cette salle de restaurant du bord de mer, seule ma table et celle de 4 retraités animaient le gris de l’hiver. Cet après midi là, je pris le temps de marcher dans le sable, de humer l’air salé, de ramasser les coquillages de l’été dernier, et une plume de cette mouette qui danse avec le vent. Je m’arrête à une petite boutique, petite galerie d’art hors saison qui affiche noir et blanc, des œuvres contemporaines sans début ni fin et que je scrute sans rien trouver de concret. Je jette un œil aux aiguilles de mon poignet et elles me rappellent que ce soir un grand spectacle m’attend mêlant grâ

06/02/09 Ségur ou les malheurs de Sophie

age... Petit exercice de rapiéçage d'après un extrait intitulé " Les fruits confits", où le rêve de sophie révèle son larcin dans toute sa candeur. texte de DB Sophie eut une nuit un rêve étrange : elle se promenait tranquillement près d'un jardin dont les arbres illuminés semblaient l'appeler. C'était une nuit calme, une merveilleuse nuit d'été. L'air était doux, la lune pleine. Ce jardin était rempli de végétaux dont les fruits ressemblaient à des joyaux précieux. Elle cherchait à en cueillir un, lorsqu'un ange apparût. C'était un ange minuscule qui arrivait par l'arrière et lui disait d'une voix douce : " Ne goûte pas à ces fruits, même si leurs formes et leurs odeurs t'enchantent, ils son ensorcelés ! Ils sont amers et empoisonnés, ces fleurs à l'aspect si velouté, si belles et qui répandent un parfum enivrant, méfie-t'en ! Ce jardin est le jardin du mal : il t'attire, pour mieux te retenir. Regarde plutôt ce p