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Affichage des articles du décembre, 2010

18/12/2010 FAITS DIVERS

Une journée pour écrire ! Aujourd'hui nous abordons le fait divers, source inépuisable d'intrigues, de personnages et de rebondissements. Car la réalité dépasse toujours la fiction... Nous connaissons tous Arsène Lupin le personnage de Maurice Leblanc. Ce personnage est naît d’un fait divers dont le principal intéressé, Marius Jacob était un cambrioleur ingénieux et doté d’un certain sens de l'humour, capable de grande générosité à l'égard de ses victimes. Il en est de même pour la pièce d’Arthur Miller, Les sorcières de Salem adaptée par J.P Sartre et qui met en scène les persécutions puritaines du XVIIe siècles. Nous savons aujourd’hui que c’est l’ergot de seigle qui était à l’origine des délires violents de nombreux habitants vivant dans les marais de Salem. Ce n’est qu’en 1945 qu’on va découvrir les effets de ce qui va donner le LSD. Quant à Mazarine Pingeot, elle ne se contente pas de s’inspirer de l’affaire des bébés congelés, pour son roman Le ci

20/12/2010 Conte ou Mytho-logis

Pour cet atelier de fin d'année vous aurez la possibilité entre : - Revisiter la mythologie en inventant votre propre mythe avec ses Dieux et ses Déesses ou - Inventer l'origine d'une tradition de Noël Texte de Mistraline La revanche du roi Black-Jack Dans la contrée de Flouze, pas très loin de Cash, vivait caché Banqueroute un dieu bannit par les autres divinités. Aucun humain ne l’honorait plus et tous les temples battis à sa gloire avait été réduits en cendre par Pognos, le plus puissant de tous les Dieux de Dividendland. Banqueroute et sa femme Dette s’étaient réfugiés au fin fond d’une grotte où ils ne vivaient que d’amour et d’eau croupie en attendant des jours meilleurs. A Capital, domaine privilégié des dieux, Pognos avait chargé Pécule et Pécune les guerriers  jumeaux de veiller à ce que Banqueroute ne reparaisse jamais des entrailles de la terre. Pourtant dans un pays de doux rêveurs vivaient le peuple des fauchés, les seuls sur terre à continuer d’honor

30/11/2010 L'écriture en tirets

Une nouvelle dimension de la phrase Il – coule – il se cogne – heurté aux murs – il se ramasse – piétine – il ne va pas loin – quatre pas vers la gauche – nouveau mur – il tend les bras – s’appuie – appuie fort – frotte sa tête – encore – plus fort – le front – fait mal – frotte plus fort – s’irrite – pas le front – de l’intérieur – pleure un corps là – qui s’exerce à la douleur – comme s’il n’en avait pas assez de cette souffrance – chaque instant – par flots – par vagues immense – s’essayant au dérisoire de l’exercer – Danielle Collobert, Il donc, Change , Seghers/Laffont, 1976 . Danielle Collobert nous introduit à un principe d’aplat, comme en peinture, avec cette segmentation non hiérarchisée des phrases. Texte de Ghislaine Le pont Elle marche – ce pont – démoli – au détour du virage – le vide à droite – le vide – à gauche là – vertige – le bébé dans les bras – bien le tenir – il se débat – l’étreinte est – trop violente – il le faut – bouée – espoir –