27/11/2016 Raconter simplement l'extraordinaire
I/ Mélanger le vrai et le faux
II/ L'extraordinaire au quotidien
Si le ciel nous tombe sur la tête, je suis à l'abri.
II/ L'extraordinaire au quotidien
Francis Jammes, écrivain
béarnais né en 1868, a écrit ce poème en hommage aux travailleurs du XIXème
siècle. Sa vertu principale : la simplicité d’un langage qui atteint à
l’extrême transparence.
Ce sont
les travaux...
Ce
sont les travaux de l'homme qui sont grands :
Celui
qui met le lait dans les vases de bois,
Celui
qui cueille les épis de blé piquants et droits,
Celui
qui garde les vaches près des aulnes frais
Celui
qui fait saigner les bouleaux des forêts,
Celui
qui tord, près des ruisseaux vifs, les osiers,
Celui
qui raccommode les vieux souliers
Près
d'un foyer obscur, d'un vieux chat galeux
D'un
merle qui dort et des enfants heureux;
Celui
qui tisse et fait un bruit retombant,
Lorsqu'à
minuit les grillons chantent aigrement ;
Celui
qui fait le pain, celui qui fait le vin,
Celui
qui sème l'ail et les choux au jardin,
Celui
qui recueille les oeufs tièdes.
Francis Jammes, De l'Angélus de l'aube à l'Angélus
du soir, 1898.
III/ Le jeu des épitaphes scabreuses
Imaginez quelles épitaphes orneront votre tombe. (Humour de rigueur)
MISTRALINE :
Toute une vie à s'affoler et l’éternité à ne
rien faire...
Merci, je profite enfin du silence.
Ici, au moins, pas besoin de Doliprane !
Ici, au moins, pas besoin de Doliprane !
Si le ciel nous tombe sur la tête, je suis à l'abri.
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