16/02/2014 Littérature jeunesse

Dans La colonuit de vacances de Jo Hoestlandt, les fantômes et les vampires sont gentils et nous entrons dans leur univers avec plaisir. C'est le principe du conte à l'envers.

Imaginez une bande de petits fantômes et vampires partant en colonuit de vacances en Ecosse. Ils mettent dans leurs valises leurs pyjadraps, quelques sucreries, des caramélimélos et autres chocolasticos. Ils sont prêts à monter dans le train-fantôme…


La colonuit de JOELLE :



Drôles de Vacances

Enfin la valise est prête, Couetahousse est fière d'avoir fait tenir tant d'objets dans un si petit espace.
Bobines de ruban arc en ciel pour attacher ses couettes, linceul blanc pour la nuit, drapelit  pour le jour et tous les livres et jouets que compte son armoire. Elle vérifie plusieurs fois que Fantadoux est bien dans sa poche et la voilà partie.
Elle tire derrière elle sa minuscule valise et trace de petites zébrures lumineuses dans le ciel nocturne.
" Je dois me dépêcher, je ne peux pas rater le train fantôme. Il y a trop longtemps que j'attends ces vacances. J'espère qu'on va bien s'amuser comme l'année dernière."
L'habitude est prise depuis trois ans déjà, avec ses deux amies Vamp et Nécro. Elles vont en colonie dans un vieux château écossais. L'occasion de faire plein de  pitreries et de farces.
Les valises s'entassent dans les filets et nos trois copines se penchent par la fenêtre en se moquant gentiment des nouveaux. Les uns s'accrochent au pan du voile de leur mère, les autres,  des petits caïds flottent rapidement dans les escaliers sans même dire au revoir.
- "Attention, attention, le train va démarrer. Les visiteurs doivent quitter les wagons. Veuillez descendre et fermer les portes."
Linceul noir et sifflet d'argent le chef de gare flotte devant le train et fait le signe de départ.
Les pleurs s'estompent, les conversations vont bon train et des rires s'égrènent. Tout le monde trouve peu à peu ses marques.
v   
Un crissement de roues dans le couloir fait tourner toutes les têtes. Elle apparaît, magnifique, toute de noir vêtue, les cheveux retenus par une barrette argentée et cloutée, de petites dents pointues bien blanches et ce sourire unique cerclé de rouge sombre. C'est Bonbonvamp la marchande de sucreries.
- " Qui veut de mes bonbons?  Vous avez  le choix, acidbulle, tétardbon, pastilles gridever, biscuits vampochoc et tout un assortiment de friandises et de  gourmandises.  Il y en a pour tous les goûts et pour tout le monde."
Couetahousse prend deux acidbulles et un corbeaugum quand apparaît au bout de la coursive  le contrôleur.
Elle tremble, lâche bonbons et friandises, tâtonne dans sa poche pour retrouver Fantodoux et se précipite se cacher derrière les valises, au fond de la cabine.
Il avance lentement, son unique pied frappe le sol, un bruit de chaînes et des portes qui claquent une à une. Le silence s'installe et seul le " Tchou- Tchou...Tchou-Tchou..." rythme l'inépuisable mouvement de la locomotive.
Couetahousse glisse un œil et le voit, long, si long qu'il n'en finit plus et semble toucher le ciel, deux trous sombres en guise d'yeux, une fente inerte à la place de la bouche, VampoSS le contrôleur. Il est sévère et ne laisse rien passer.
Vamp, toute tremblante laisse échapper un petit cri, aussitôt le visage effrayant se tourne vers elle. Nécro en fait pipi dans sa culotte.
Le plus étrange est que Bonbonvamp n'a pas bougée et n'est pas terrifiée du tout.  Au contraire elle affiche son plus beau sourire.
- " Alors VampoSS, nous voilà à nouveau embarqués pour le même voyage?"
- " Eh oui, ma belle, mais cette année cette mauvaise jambe me fait particulièrement souffrir. "
Un sourire illumine la face du contrôleur et Couetahousse, toujours cachée derrière ses valises n'en croit pas ses yeux, le géant est presque beau et ne lui fait plus peur. Rassurée elle ramasse ses bonbons et somnole tout le reste du voyage.
v   
Le château noir découpe ses dents crénelées dans un ciel sans étoiles et sans lune.
Un petit homme ténébreux, les canines jaunies, écrasé par sa bosse les rassemble dans une grande salle simplement éclairée par des chandelles fumantes, un rat galeux s'accroche à son épaule.
Brusquement sa canne vient frapper le crâne d'un petit bavard.
- " Aïe! mais ça fait mal!"
- " Ici on se tait!" sa voix revêche se répercute contre les murs vides de la salle.
- " Je m'appelle Antical, ici, c'est moi qui commande!"
Les petits colons le regardent ébahis,
- " Ce n'est pas le même chef que l'année dernière " chuchotent les anciens
- " Il a pas l'air commode" murmurent d'autres.
- "Silence, j'ai dit!.... Ici tous les câlins sont interdits. Vous déposerez vos doudous dans le panier sur votre droite. Plus de communications avec vos parents donc vous mettrez vos téléphones dans les paniers sur votre gauche. Tous ceux qui se connaissent seront dans des dortoirs séparés. "
Quelques pleurs, les têtes se baissent, grimaces et signes de connivence. " il ne perd  rien pour attendre"
- " De plus il est interdit de sucer son pouce,  il est interdit de se faire la bise, il est interdit de se toucher, il est interdit de consoler ceux qui pleurent. Tous ceux qui ne respecteront pas les règles seront mis en quarantaine dans le placard à balais sous la surveillance de mon rat Bougris!"
Les yeux sont comme des soucoupes. Un courageux tente de lever le doigt.
- " Ici on ne pose pas de questions!" l'information claque et le doigt disparaît très vite dans une poche.
En rangs serrés ils filent vers leurs dortoirs sans avoir ni mangé ni bu.
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Le jour s'avance quand un petit mouvement fait déplacer l'air vers la porte. Le silence est total. Personne ne bouge. Seul ce petit courant d'air silencieux se promène le long des couloirs. A chaque porte il s'arrête et observe, puis reprend sa route. C'est fântomette Couetahousse, elle cherche ses amies.
Une fois réunies dans le coin le plus sombre du dortoir,  il ya conciliabule.
- " Il faut trouver un moyen pour prévenir nos parents et nous débarrasser d'Antical"
- " On risque d'aller au placard à balais" Vamp est la plus anxieuse.
- "On doit essayer sinon ce sera pire qu'une prison."
- " Il faut déjà dégager le rat. Sans lui Antical ne pourra pas surveiller tout le monde." Nécro est très futée et a toujours de bonnes idées.
Soudain Couetahousse a une pensée de génie.
- " C'est un vampire, il ne supporte pas le jour ni la lumière, et si on arrivait à ouvrir les volets pendant son sommeil, il serait malade et on l'enverrait à l'hôpital, après on récupère nos portables et on appelle nos parents. Qu'est-ce-que vous en pensez?"
Un bruit. Couetahousse file silencieusement en rasant les murs et rejoint son dortoir juste à temps. Le rat Bougris furète dans les chambrées et contrôle les lits. La nuit va bientôt se lever.
v   

La journée suivante commence à peine quand Antical fait son apparition, toujours aussi grimaçant.  Les petits groupes tremblent. La voix de crécelle reprend.
- " Aujourd'hui c'est jour de visite au château. Je veux que les visiteurs soient terrorisés. Vous allez vous séparer en deux groupes, les vampires travaillerons du coucher du soleil jusqu'à la fermeture de la citadelle et les fantômes du lever du jour à la tombée de la nuit. Tout est autorisé, le bruit, les objets qui tombent, les chapeaux et les bonnets qui s'envolent, le sang, les cris et tout ce qui vous viendra à l'idée. Je vous laisse choisir. Celui ou celle qui arrivera à faire fuir le plus de visiteurs et à faire pleurer le plus d'enfants aura le droit de téléphoner à ses parents sous la surveillance de rat Bougris."
- " Autre chose, pendant que les uns seront occupés par les visiteurs les autres iront nettoyer les caves et le grenier pour y entreposer vos lits. Les fantômes au grenier, les vampires dans les caves. Rompez!"
En croisant ses amies Couetahousse leur glisse discrètement:
- " C'est pour demain matin, dés qu'il fera jour. Pensez à vous couvrir avec vos drapelit et mettez des lunettes. C'est dangereux pour Antical mais aussi pour vous."

v   
Après avoir fait sa part de travail dans le grenier, Couetahousse part à la recherche de rat Bougris.  Il est là, tapi dans un recoin, l'œil brillant. Il surveille un groupe de petits vampires occupés à terroriser une petite fille.
- " Psitt! Psitt! je suis là! tu ne pourras pas m'attraper!" chuchote Couetahousse, et elle file en voltigeant le long du corridor.
Rat Bougris bondit, saute, grimpe au mur mais  Couetahousse reste insaisissable et l'attire sans éveiller sa méfiance vers un placard caché sous un rideau.
Elle ouvre la porte et fait semblant de s'y glisser, rat Bougris entre et la porte claque derrière lui. La clef tourne dans la serrure et un rire cristallin chante dans le couloir.
Rat Bougris est coincé et personne ne pourra le tirer de là, Couetahousse a emporté la clef.
- " Bon , ça c'est fait! il ne reste plus qu'à attendre le jour pour s'occuper d'Antical.
Elle file voir comment se passe la soirée pour les visiteurs.
D'énormes  "prouts" fumants et malodorants, des rôts tonitruants, du sang sur le plancher, tout y est, les petits vampires s'en donnent à cœur joie. Ils montrent leurs petites dents crochues et leurs ongles pointus, poursuivent les enfants en poussant des cris lugubres.
- "hou! hou! on va t'attraper et te transformer en vampire! hou! hou! hou!"
Les enfants ont peur et pleurent, les visiteurs sont écœurés et effrayés. Ca court de tous les côtés, ça cri, ça appelle. Une fois les familles réunies elles filent vers la sortie.
Les ex-gentils vampires prennent plaisir à toutes ces méchancetés. Antical a réussi à les transformer.
"Il faut agir vite, sinon ils vont tous devenir méchants" Couetahousse survole le chaos tout en peaufinant son projet.

v   
C'est l'heure. Discrètement elles se faufilent vers les sous sols. La chambre d'Antical se trouve dans une ancienne chapelle. Les vitraux sont obturés par de grands rideaux noirs et son lit est fait dans un cercueil de bois sombre. Il dort, confiant. Il pense que rat Bougris surveille.
Les trois complices tirent d'un même mouvement les rideaux et la lumière d'un soleil radieux emplie la chapelle. Antical pousse un cri terrible, se tortille dans son lit et bientôt se transforme en fumée et disparaît.
Alors, on entends une belle musique et le château redevient accueillant.
Le mauvais sort s'est envolé et la colonie retrouve les couleurs des années précédentes.
Elles ont réussi.
Tout est rentré dans l'ordre.





 La colonuit de SUZANNE :


COLONIE  DE VACANCES  ROBINSON

L’intrépide Fantômette et sa grande amie Vampipelette, accompagnés de leurs frères respectifs Fantômuscles et Vampiratrous pénètrent joyeusement à la nuit tombée, sur le quai de la gare. Ils partent en colonie de vacances dans un château hanté d’Ecosse à Inverness.  Ils ont hâte de faire des parties de cache-cache dans les ténèbres du souterrain, de passer à travers des chausse-trappes, de faire la course entre fantômes et vampires dans les immenses corridors, de glisser sur les rampes du château, de prendre des bains de minuit dans les douves gluantes, au milieu des grenouilles, d’effrayer gentiment les humains présents, mais surtout de se faire de nouveaux amis.

Leur train arrive, soufflant un grand panache de fumée noire qui couvre aussitôt de suie, la tunique immaculée de Fantômuscles et revêt le visage de Fantômette d’un magnifique loup noir. Vampipelette s’esclaffe mais leur propose toutefois d’aller chercher de l’eau dans les toilettes. Ils entendent soudain un grand cri et bondissent tous les trois rejoindre Vampipelette. Ils la découvrent agrippée de ses longs ongles acérés et de ses canines pointues au lavabo, alors que le reste de son corps flotte hors du wagon par la paroi béante, happé par le vide et la vitesse. Les trois amis font la chaîne et la rattrape au moment où le lavabo cède et s’envole hors du train.

 Tous les quatre rejoignent leur place et pour se remettre de leurs émotions, extraient de leurs bagages quelques friandises cachées au milieu des pyjadraps et autres vampiroudous ou zombidoudous. Vampiratrous sort un bubble-gum rouge à l’arôme de sang, avec lequel il fait d’énormes bulles, avant de les claquer d’un coup de ses canines affutées.  Fantômuscles lui préfère un spectrambar bien dur. Quant à Vampipelette d’habitude si bavarde, la peur rétrospective et les deux chamallows bien tendres  qu’elle vient de se mettre dans la bouche, l’empêchent de parler. Fantômette de son côté réfléchit en suçotant un roudoudou, avant de leur soumettre l’idée d’aller rejoindre les autres participants de la colonie de vacances qui doivent être dans le train.

A la queue leu-leu, ils remontent les divers wagons, tous sont vides. Où sont les autres ? Serait-ce un train fantôme ? Se sont-ils trompés de train ? Où les conduit celui-ci ? Arrivés à la locomotive, ils se tamponnent les uns, les autres,  heurtent tout à coup un obstacle infranchissable qu’ils ne peuvent ni traverser, ni contourner malgré leurs pouvoirs. C’est le contrôleur, une espèce de géant qui tient toute la largeur du wagon. Son crâne chauve recouvert d’une casquette à visière touche le plafond. Sa barbe drue est d’un noir bleuté, son visage patibulaire. Doté d’une vue si perçante que malgré l’obscurité, il les découvre tous, vampires et  fantômes.

Fantômette qui n’a jamais peur de rien, malgré l’aspect peu engageant du bonhomme, lui demande si le train va bien à Inverness. La réponse est sèche : NON ! Vous descendrez au prochain arrêt et sans plus d’explications, le contrôleur retourne auprès du mécanicien, qui alimente la chaudière à la gueule rougeoyante, à grands coups de pelletées de charbon.

Quelques minutes plus tard, le train s’arrête dans un crissement strident. Les amis en descendent sans demander leur reste et montent cette fois-ci dans le bon train, pour arriver à la colonie Robinson, tout juste avant les premières lueurs de l’aube. C’est l’heure de se coucher. Un bossu au visage inquiétant, armé d’une lanterne referme derrière eux la grille d’entrée rouillée et grinçante. Il les guide dans un silence lugubre en direction du château, toujours sans un mot, relève après leur passage le pont-levis et descend la herse. Puis, il accompagne  les 4 amis épuisés à leur dortoir, où ils s’endorment aussitôt.

La nuit suivante après un copieux petit déjeuner revigorant accompagné d’un bol de sang pour les vampires et de lait d’ânesse pour les fantômes, ceux-ci font connaissance avec les autres participants et participantes de la colonie. Vampipelette et Fantômette sont tout de suite attirées par une ravissante Vampiracouettes, qui serre ses cheveux dans des chouchous de couleur hémoglobine. Fantomuscles et Vampiratrous se rapprochent d’un fantôme de haute taille nommé Fantomatruc. Une superbe équipe est formée.

Un coup de sifflet perçant les rassemble dans la cour du château, où le Directeur de la colonie se présente : « 

La petite bande s’éparpille immédiatement à la recherche du trésor. En fin de nuit ils se rejoignent devant le dortoir, mais personne n’a rien trouvé. Dans les lits, tout juste avant que  l’aube ne pointe, les langues vont bon train : « Moi j’ai fouillé les oubliettes et n’ai rien vu », un autre : «Moi j’ai soulevé des tonnes de chaînes en vain », un troisième : « Moi j’ai failli me perdre dans le souterrain ». Fantomuscles et Vampiratrous se sont quant à eux partagé la visite des cheminées et en sont ressortis tous noirs, pour rien bien sûr. Mais demain la chasse au trésor recommencera, il est temps pour tous de se reposer.

Le lendemain et le surlendemain et encore le jour d’après, la petite troupe cherche, explore, fouille, farfouille, furète partout, mais revient toujours bredouille. Le quatrième jour de recherches intenses, ils entendent des gémissements sourds. Qu’est-ce c’est, se dit Fantômette toujours aux aguets ? Tous les six s’approchent des combles d’où proviennent les bruits, bien décidés à s’amuser un peu aux dépens d’un chien ou d’un enfant. Après tout ils sont en colonie et c’est aussi fait pour se distraire.

Fantômette la plus téméraire suivie de Fantomuscles pour la couvrir et de Fantomatruc, toujours ingénieux traversent la porte qui ferme les combles. Ô surprise, ils trouvent les propriétaires du château,  leur petite fille et leur chien attachés par des chaines aux poutres du toit. Ils sont apeurés, affamés et assoiffés. Les gentils fantômes appellent les vampires à la rescousse. Vampipelette et Vampiracouettes s’occupent aussitôt de la petite fille en larmes, qu’elles rassurent par quelques caresses et Vampiracouettes lui donne même l’un de ses chouchous. De leur côté, Vampiratrous, Fantomuscles et Fantomatruc s’associent pour délivrer ses parents. Vampiratrous incise les lanières de cuir qui sont autour de leurs poignets. Pendant ce temps Fantomatruc toujours astucieux et inventif trouve dans un coin un pieu et avec Fantomuscles ils s’arc-boutent pour casser les maillons de leurs chaînes. Ouf, ca y est !

Une fois libérés, ces derniers leur expliquent qu’Alec Mc Gold est un homme très méchant et cupide, qui cherche à leur voler leur trésor et comme ils n’ont pas voulu céder et dire où il était caché, il les a enfermés là, en espérant qu’un jour ils finissent par parler. C’est sûr que quand il mettra la main sur le trésor, il s’enfuira et mettra le feu au château avec eux tous dedans. Les gentils fantômes et vampires se regardent affolés.

Les propriétaires les rassurent, car maintenant qu’ils n’ont plus leurs entraves, ils vont pouvoir s’échapper tous ensemble. Ils leur indiquent un souterrain en granit qu’ils ont fait percer il y a très longtemps. Celui-ci ne figure sur aucun des plans, personne ne peut le trouver, même pas les fantômes et les vampires les plus aguerris. Ce souterrain passe sous les douves du château pour rejoindre la campagne toute proche, d’où ils pourront appeler au secours et faire arrêter Mc Gold et son gardien bossu. Les propriétaires du château et les six amis se donnent rendez-vous la nuit suivante, à minuit pile, dans l’aile est où est situé le dortoir des petits de la colonie, devant la belle horloge qui masque une porte dérobée en granit. Fantômette et ses amis décident avec l’accord des châtelains, de mettre les autres petits de la colonie dans le secret.

Le lendemain à l’heure dite, dans le plus grand silence, tout le monde se retrouve devant l’horloge qui sonne les douze coups de minuit et ils s’échappent ainsi des griffes du vilain voleur Alec Mc Gold, qui sera arrêté avec son complice bossu, dès la première lueur du jour.



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