06/12/2011 Puzzle de chansons

Vous devriez aisément comprendre la consigne de ce soir en lisant les textes qui suivent :





Puzzle d'Anne-Sophie


Dans le métro, c’était nègre et latin
J’avais la tête de celle qui s’entête
De celle qu’à la main près du sac à mains
Quand Barbès est apparu enfin.
Au bout d’une allée de faux buis
Se découpant sur champ d’azur et d’argent
J’ai trouvé le bruit, les odeurs, la couleur
Et j’ai grincé d’un air farouche.
Là-haut, rue des Aubépines,
dans les bistrots,
Du fond desquels la vérité n’avait jamais pu remonter,
Je venais rêver en tout innocence.
C’était il y a longtemps ou peut-être encore hier
Quand mes yeux ont cessé de porter le poids des regrets
Quand enfin j’ai vu le bout du pays où les nuages sont infinis.
Hier encore, j’avais vingt ans, je gaspillais le temps en croyant l’arrêter,
Rebelle comme un cri d’enfant qui brandit sa rage de vivre.
Loin d’une vie lisse et grise comme un béton ciré,
Je n’avais pas vu le doute en moi s’immiscer.
Le moment viendra, tout changera de place,
Il suffira d’un signe, un matin.



Puzzle de Clémence

Là-haut, rue des Aubépines,
On s'était dit rendez-vous dans dix ans,
Dans les Bistrots.
Si on avait plus rien à se dire et si et si
Tout le monde se regarde sans jamais dire un mot.
Un simple mot, et l'aveu.
J'ai la tête de celui qui s'entête
Je n'ai plus peur que vienne la tempête
Puisque j'ai décidé de rompre le silence
Entre rime et larme, j'ai perdu mon âme
C'est le poison qui coule.
Et j'ai crié, crié...
Et j'ai grincé d'un ai farouche.
Je voudrais seulement dormir
Dans le métro.
Non, non, non, non
Dans tes bras,
Tout doucement.
Un jour viendra et tu sauras
Que je t'aime
Que je t'aime,
Que je t'aime.
Comme un loup, comme un roi
Comme un fou, comme un soldat.
Un beau jour ou peut-être une nuit,
Au clair de la lune,
Ton coeur chantera :
"The boy is mine"
Et tu comprendras
Que j'ai besoin de toi.
Les jours passent mais ça ne compte pas.
Avec toi mon amour cette journée durera toujours.
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis.
Pour toi, ô ma douce jusqu'à la fin de ma vie.


Réf: J. Hallyday ; Camilia Jordana ; Aznavour ; Pocahontas ; Brandy et Monica ; H. Segara ; 
Vitaa ; Tryo ; H. Salvador et les autres qui sont reconnaissable je pense.


Puzzle de Mistraline

Le long des berges mornes
La nuit tombe déjà
Je viens rêver ici en toute innocence
Je sens des boums et des bangs
Flash hypnotique. Chaos technique
Ici on se botte. On se débecte
On se crêpe le chignon
L’amour a des bas noirs, des hauts talons vernis
Quand ses pupilles se dilatent l’eau trouble des étangs s’y miroite
Derrière la lumière incandescente des néons
C’est humide et chaud
Là-haut, rue des aubépines
C’est le poison qui coule.
L’amour est un oiseau rebelle
Dans ses silences se dessinent des africaines abyssines
Dans sa froideur s’immiscent les pâles blondeurs russes
Que j’aime voir chère indolente
Tes talons battre la mesure
L’amour est une blonde qui sanglote
Une brune qui fait la moue
Une rousse timide qui minaude…
Bien que toute la vie elles fassent l’amour
Qu’elles se marient vingt fois par jour
Leurs noces ont le goût de ce qui n’a pas d’odeur
Elles voient la vie en rose
Celui de leur dentelles, de leurs fards et du reste
De ce qui se rétracte au son du tiroir-caisse
A l’arrière des berlines
Des dribles endiablés déchirent
Les résilles des belles résignées
Il est cinq heures, Paris s’éveille
Tandis que de quelques ruelles
S’élève la complainte des filles de joie.

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