30/06/2010 Atelier de clôture à Bellegarde

Pour cet ultime atelier annuel, nous nous sommes amusés à décrire chacun de nous, à la façon d'un paysage mais sans le nommer de façon à ce que le groupe devine de qui on tirait le portrait.

Texte d'Eliane

Bretagne ! Doux sable or. Mer bleue limpide, qui n'attend que l'orage pour se révolter. Au loin, falaises et rochers marquent le territoire pour arrêter le vent déchaîné. (Stéphanie)

Douceur, Tendre douceur ! Jeune fille au turban bleu, oreille délicate d'où émerge, comme pour nous distraire de ton visage..... une perle. (Véronique)

Falaise de granit. Soleil forcené. Les rochers sont là, inébranlables. Et derrière ces rochers, y a-t-il un autre paysage ! (Pierre)

Douce Ecosse aux terres vallonnées. Pâturages verts. Moutons blancs. Au loin, château hanté. Hantes-tu ce paysage ? (Martine).

C'est une mer déchaînée, sous un orage de tonnerre et d'éclairs. Le ciel noir, traversé de feu et de lumière, sait que l'accalmie arrivera et que les éléments soudainement poseront leur fardeau. Tout reprendra sa place : mer calme, ciel serein. (Anne Sophie)

Textes de VERO

C’est un champ de tournesols qui capte et accroche la lumière du soleil et restitue en couleurs et générosité la chaleur emmagasinée. (Virginie, la Reine Soleil => cf le déguisement de l’école que tu devras mettre sur le blog pour illustrer mon propos!)

C’est la fraicheur d’une prairie encore perlée de rosée (non, pas la Clairette quoique ce soir !) (Stéphanie)

Elle a l’éclat des coquelicots qui égayent d’une touche colorée la prairie d’à côté. (Marie- Raphaël)

Une terre riche et généreuse de là où vous voudrez, fertile en anecdotes et souvenirs des moisons passées et aussi des futures belles récoltes.
(Anne-Sophie en témoin de l’histoire de l’atelier)

Le menhir au bout du chemin dont l’ancrage stable rassure l’allée des dolmens alignés à côté. (Pierre)

Un souffle de vent doux qui caresse un désert du bout du monde au coucher du soleil, propice aux veillées contes… (Martine)

Les petites fleurs qui virevoltent perchées au sommet des hautes falaises abruptes. L’insouciance face à la force de frappe des vagues océanes. (Marie-Pierre)

Un potager coloré d’aubergines, courgettes, poivrons généreux comme cette gouteuse ratatouille ce soir. (Eliane)







Textes d'ANNE-SOPHIE

Champs de blé désordonné dansant avec le vent léger, le ciel se pare d'un bleu été, la douce courbe des vallons dévoile une fraicheur encore intacte
[Martine]

Petits papillons voletant autour de pierres scintillantes, écho en éclats au cœur de somptueuses et généreuses, vallées et collines aux lignes graciles et sinueuses
[Virginie]

Fougue et bravoure de deux taureaux andalous au claquement sec des sabots, le pourpre de la cape tournoie, le défi se dessine .
[Véronique]

Trompette et chapeau pointu, pommes d'amour et sucre d'orge, fanfare et paillettes, au centre s'anime un clown des 4 saisons au fard mi pimpant mi peiné.
[Marie-Raphaël]

Dune lisse à peine ondulée de terre ocre et aride, en lisière de sombres buissons mènent à la fine interstice d'où s'échappe le bruit sourd des ténèbres.
[Pierre]

Deux mésanges discutent dans la fraicheur de l'aube, perchées dans un arbre japonais aux feuilles rondes, plumes chamarrées jaunes et bleues, timbre sémillant et délicieux.
[Stéphanie]

Terre celtique
sombre et sauvage, ciel azuré ou cotonneux, la bise étreint parfois la brise, cinglante la mer se fend et se détend enfin sur les roches noires.
[Marie-Pierre]

Le châtaignier frémit sous l'onde tiède de l'automne, autour le vert persiste même si le roux s'impose, le décor change, les scènes se succèdent, la terre cévenole protège sa force d'âme.
[Eliane]






Textes de MISTRALINE

Au loin s'impose une ombre vertigineuse, une pente radieuse que peu ose gravir car son sommet abrite, un volcan qui sommeille.
(Anne-Sophie)


Imaginez un coquet champ de blé chargé d'épis joyeux et parsemés de bleuets, fluets mais résistants.
(Stéphanie)


C'est un champ vallonné, une plaine riante aux collines arrondies et au creux d'un vallon, on découvre charmé, deux lacs d'un vert parfait.
(Marie-Raphaël)

L'automne s'est imprimé sur les feuilles des châtaigniers qui flamboient par milliers, ne laissant apparaître que le vert des sapins qui ne roussit jamais.
(Eliane)

Là, s'ouvre un pays chaud, une terre fertile chargée de galets ronds qui tintent sous les pas de ceux qui s'y évadent.
(Véronique)

C'est un mont plus qu'un pic, un mont lisse sans arbre ni forêts, parcouru de blocs de granit sombres qui brillent d'un éclat de jais.
(Pierre)

Je vois une longue allée de saules et de tilleuls que le soleil transperce d'une douce lumière et quand le vent se lève, on entend comme un rire de feuilles frémissantes.
(Martine)

Au loin la lande est calme telle l'aube marine et le ressac des vagues berce ce doux décor, d'un chant gai, régulier comme la marée.
(Marie-Pierre)





















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