Jacques Prévert, la fille d’acier, extrait de Paroles Fille d'acier je n'aimais personne dans le monde Je n'aimais personne sauf celui que j'aimais Mon amant mon amant celui qui m'attirait Maintenant tout a changé est-ce lui qui a cessé de m'aimer Mon amant qui a cessé de m'attirer est-ce moi? Je ne sais pas et puis qu'est-ce ça peut faire tout ça? Maintenant je suis couchée sur la paille humide de l'amour Toute seule avec tous les autres toute seule désespérée Fille de fer-blanc fille rouillée Ô mon amant mon amant mort ou vivant Je veux que tu te rappelles autrefois Mon amant celui qui m'aimait et que j'aimais Texte de Ben Trop tôt, à l’aube, elle s’arrache de la couche cotonneuse. Elle marche, vêtue d’un rien de chemise, Dans l’herbe humide d’iris et d’aurore. Je la regarde Elle est si belle, si bien, si comme elle est, si comme je l’aime. Je la regarde Et n’ose plus bouger. Son harmonie est claire, folle, calme. Seule, elle est. Seule, el...
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