05/06/2016 Deux narrateurs pour un récit
Dans LA TERRE QUI PENCHE, Carole
Martinez raconte la destinée d’une enfant de seigneur au moyen-âge. Pour ce
faire, elle fait intervenir alternativement deux narratrices : la première
est une âme éternelle qui erre dans la forêt, et la seconde, la petite fille
qu’elle a été en 1361.
La vieille âme : « O
mon enfance, tes rires et tes révoltes secouent mes vieux os et je tremble avec
toi à mesure que tu racontes. (…) Nous sommes morte à douze ans, et
depuis, j’ai vieilli, infiniment, à regarder le monde sans en être.»
Blanche : « Je cause,
je sais bien que je cause ! (…) Je suis un livre ouvert. (…) Ma parole est
parfois comme le courant de la rivière. Mon père ne veut pas faire de moi une
lettrée, la faute au diable qui entre dans les âmes des filles qui savent
lire ! »
PROPOSITION :
·
Vous tisserez, dans les
grandes lignes, le destin d’un homme ou d’une femme, par le truchement de deux
voix narratives.
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